Pour certains ce tableau est gai, pour d'autres il est lugubre, un poème de Felix Morisseau-Leroy pour l'accompagner.
(...)
Car les midis, les crépuscules, les nuits
ont fait combien de fois le tour de l'univers !
Et j'ai peuplé mes ciels de palmes frémissantes,
de bambous immobiles, d'horizons dévastés.
Souvent, sans jamais le remonter, mes rêves
suivirent le chemin des étoiles filantes.
Maintenant, sur nous, le deuil bleu
et solitaire
du silence flotte.
Extrait du recueil de poèmes Plénitudes (1940) du grand Felix Morisseau-Leroy
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